Aujourd’hui, il devient impossible d’ignorer l’impact environnemental du numérique, dont l’empreinte carbone est importante. Cette prise de conscience mondiale, bien ancrée dans l’urgence écologique à laquelle nous faisons face, pousse les législations à évoluer rapidement pour répondre à ce défi.
Il ne s’agit plus simplement de transiter vers un numérique plus performant, mais aussi d’assurer que cette transformation soit durable, respectueuse de notre planète.
La Loi REEN s’inscrit dans cette dynamique et représente un véritable tremplin pour un numérique éco-responsable.
Elle s’ajoute à d’autres initiatives telles que la loi AGEC, le Haut Comité pour le numérique responsable (HCNE) et la feuille de route gouvernementale Numérique et environnement, entre autres.
Dans cet article, nous allons explorer les objectifs de la Loi REEN et comprendre comment elle peut transformer la gestion numérique des collectivités territoriales.
Adoptée le 15 novembre 2021, la loi REEN (Réduction de l’Empreinte environnementale du numérique) marque un tournant dans la manière dont la France envisage son avenir numérique.
Avec une vision claire : réduire drastiquement l’empreinte écologique de nos usages numériques, tout en renforçant l’éducation et la transparence sur ces enjeux.
Cette loi, qui fait suite aux nombreux rapports pointant l’impact du numérique sur l’environnement, répond à un besoin urgent d’agir face à une explosion des données et des technologies.
Les collectivités territoriales, de par leur proximité avec les citoyens et leur gestion des services publics, sont des acteurs clés dans la mise en œuvre de la Loi REEN.
L’obligation faite aux communes de plus de 50 000 habitants de définir une stratégie numérique responsable d’ici au 1er janvier 2025 en fait des pionnières de cette transition.
Elles détiennent un levier essentiel pour sensibiliser et transformer concrètement leur approche du numérique. En effet, comment concilier innovation technologique, efficacité administrative et respect de l’environnement ?
Cette question est au cœur des enjeux auxquels les collectivités doivent désormais répondre.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, rappelons pourquoi le numérique responsable est si important. La croissance exponentielle des technologies numériques a généré une consommation énergétique colossale.
Les centres de données, l’utilisation massive des équipements électroniques, ainsi que la gestion de leur fin de vie (déchets électroniques ou DEEE) contribuent à une empreinte environnementale alarmante.
Selon un rapport du Sénat, le numérique représente environ 3 à 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et ce chiffre pourrait doubler d’ici 2025 si aucune mesure corrective n’est prise.
Pour les collectivités territoriales, ces chiffres résonnent particulièrement. Elles sont à la fois consommatrices de technologies (par exemple, les systèmes d’information, les infrastructures connectées) et responsables de l’éducation et de la gestion des infrastructures publiques. La mise en œuvre d’une stratégie numérique responsable devient alors une obligation morale et légale.
La loi REEN fixe des objectifs ambitieux pour réduire cet impact.
Parmi les principales mesures, on trouve :
Il est évident que la transition vers un numérique responsable ne se fera pas du jour au lendemain. Toutefois, les collectivités territoriales ont plusieurs leviers à leur disposition pour s’engager sur cette voie :
Audit des infrastructures numériques : La première étape vers un numérique responsable consiste à évaluer les infrastructures existantes. Les collectivités doivent mener des audits pour identifier les équipements les plus énergivores et obsolètes, puis prévoir leur remplacement par des alternatives plus écologiques.
La loi REEN impose aux collectivités territoriales de faire preuve d’innovation pour relever le défi du numérique responsable. Mais au-delà de la contrainte, il s’agit aussi d’une formidable opportunité. En effet, en adoptant une politique numérique responsable, les collectivités ne se contentent pas de répondre à une obligation légale. Elles améliorent également leur résilience face aux crises énergétiques et climatiques, tout en démontrant leur engagement pour un futur durable.
Les bénéfices pour les collectivités sont multiples. Elles peuvent ainsi :
CarbonScore apporte une solution clé en main pour aider les entreprises à se conformer aux exigences de la directive CSRD.
La plateforme offre un outil de mesure de l’empreinte carbone liée aux activités numériques des collaborateurs. Nous permettons aux entreprises de suivre, analyser et rapporter leur impact environnemental de manière détaillée et conforme aux normes européennes.
Grâce à la collecte de données réelles des usages digitaux, du matériel et des impressions, les entreprises peuvent répondre aux exigences de double matérialité imposées par la CSRD. Cela leur permet également d’améliorer la transparence de leurs actions.
Nous nous plaçons donc à la fois du côté des entreprises afin d’assurer la transparence de leurs actions envers le développement durable et de leurs employés. Nous proposons un volet pédagogique dédié aux collaborateurs afin de les sensibiliser aux sujets du numérique responsable et du développement durable.
CarbonScore vous aide à entamer une stratégie numérique responsable ou à consolider la vôtre.
CarbonScore se positionne comme un allié indispensable pour les collectivités territoriales désireuses de s’aligner avec les objectifs de la loi REEN et d’entamer ou de consolider une démarche numérique éco-responsable.
En mettant à leur disposition des outils adaptés, CarbonScore permet aux collectivités de réduire significativement leur impact environnemental en optimisant la gestion des infrastructures numériques, en favorisant la réutilisation des équipements, et en soutenant des pratiques de sobriété numérique.
De plus, grâce à des programmes de sensibilisation sur mesure, CarbonScore engage et forme les agents municipaux aux enjeux de la transition numérique, les incitant à adopter des pratiques durables au quotidien.
Cette double approche – technologique et humaine – assure une adhésion forte à la démarche, tout en garantissant des résultats concrets et mesurables en matière de réduction de l’empreinte écologique numérique.
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